- Actualisation de la Bibliographie ornithologique d’Aquitaine et des Pyrénées occidentales (S. Duchateau)
- Les séjours et les travaux du peintre Robert Hainard dans les Pyrénées (S. Carbonnaux)
- Bilan des observations ornithologiques effectuées sur la digue de Tarnos de 1985 à 2001 (A. Guyot)
- Observation d’un Aigle pomarin Aquila pomarina depuis le sommet de la Madeleine (S. Hommeau)
- Le statut du Pluvier guignard Charadrius morinellus dans les Pyrénées occidentales françaises (S. Duchateau)
- Observation d’une reproduction chez le Chat forestier Felis sylvestris à une date anormalement précoce (P. Navarre), suivi de Nonchalance féline (J. Lauzet)
Actualisation de la Bibliographie ornithologique d’Aquitaine et des Pyrénées occidentales
Cette nouvelle bibliographie actualise le travail de Michel Leconte (1979) et y apporte quelques compléments. Le cadre géographique comprend la région Aquitaine ainsi que le département des Hautes-Pyrénées et la partie montagneuse de la Haute-Garonne. Il apparaît que les espèces les plus étudiées sont les rapaces pyrénéens (Vautours fauve et percnoptère, Gypaète barbu, Aigle royal…), les gallinacés (Lagopède alpin et Grand Tétras) et certains migrateurs remarquables (Pigeon ramier, Grue cendrée). Les secteurs géographiques ayant donné lieu au plus grand nombre de publications sont le massif pyrénéen et les alentours du Bassin d’Arcachon. De nombreuses espèces intéressantes n’ont toujours pas fait l’objet de recherches dans notre région ; il en est de même pour certains milieux originaux.
Les séjours et les travaux du peintre Robert Hainard dans les Pyrénées
Robert Hainard voyagea toujours pour aller à la rencontre de terres inconnues. A partir de 1949, il se rendit plusieurs fois dans les Pyrénées, parfois avec des amis, parois avec sa femme et ses fils. Il découvrit ainsi les régions de Luchon, Néouvielle, Gavarnie, Ariège et les vallées d’Aspe et d’Ossau. Parmi ces grands moments, nous rappellerons: la première observation détaillée du Gypaète barbu au XXème siècle en France; le Pic à dos blanc observé en compagnie de Jacques Burnier, son compagnon habituel, lors d’une excursion au Cirque de Lescun; l’Ours vu de façon furtive à Lescun, un jour de mai; les affûts, grâce à Michel et Jean-François Terrasse et Yves Boudoint, à l’aire du Gypaète; la religieuse visite aux grottes magdaléniennes et aux travaux artistiques de ses ancêtres.
Mais Robert Hainard a aussi connu d’interminables attentes sous la pluie et la neige, rencontra des chasseurs et forestiers; il reçut même un coup de patte d’un ourson captif! Son dernier séjour date du mois de novembre 1981 où il fut invité au colloque d’ « Acta Biologica Montana » à Pau. Il n’oublia jamais les Pyrénées, surtout ses ours, qu’il défendit à sa manière jusqu’à sa mort. Ses grandes chasses pyrénéennes laissent derrière lui, de magnifiques gravures et dessins et surtout un souffle de nature sauvage.
Bilan des observations ornithologiques effectuées sur la digue de Tarnos de 1985 à 2001
Depuis 1985, des observations systématiques ont été effectuées depuis l’extrémité de la digue de Tarnos: 121 espèces d’oiseaux y ont été contactées. Un tableau mensul indique la présence de chaque espèce.
Observation d’un Aigle pomarin Aquila pomarina depuis le sommet de la Madeleine
Le 6 septembre 2000, un Aigle pomarin est observé depuis le Pic de la Madeleine, migrant vers le sud. Cet article décrit l’observation et rappelle le statut de l’espèce dans la région.
Le statut du Pluvier guignard Charadrius morinellus dans les Pyrénées occidentales françaises
8 Pluviers guignards ont été observés en migration le 24 août 2000 sur le champ de tir de Ger (Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées). Le 25 août, 5 individus étaient de nouveau présents sur le site. Ces observations sont détaillés, puis les mentions antérieures dans les Pyrénées occidentales et l’Aquitaine sont rappelées. Le Pluvier guignard est un migrateur rare dans notre région. Habituellement seuls des individus solitaires sont observés, principalement sur les crêtes en montagne ou bien le long de la côte Atlantique ; c’est pourquoi notre observation de 8 oiseaux en plaine est remarquable.
Observation d’une reproduction chez le Chat forestier Felis sylvestris à une date anormalement précoce, suivi de Nonchalance féline
Une femelle de Chat forestier accompagnée de deux chatons a été observée le 30 mars 2000 en vallée d’Aspe. La taille des chatons et le fait qu’ils suivaient déjà leur mère permet d’évaluer leur âge à au moins 1 mois. La durée de gestation étant de 65 à 67 jours, cela fait remonter la date de l’accouplement à la fin décembre. Il s’agit d’une reproduction très précoce, les accouplements ayant lieu normalement en février et mars dans les régions où le Chat forestier a été étudié (Ecosse et nord-est de la France).
Nonchalance féline: Plusieurs observations de Chat forestier, réalisées au printemps 2001, montrent que l’animal passe beaucoup de temps se reposant à découvert et en plein jour (pour 6 heures d’observation de 3 individus différents, 4 ont été consacrées au repos)