Le site du Réseau Aigles Pyrénées avait pour but initial de permettre aux ornithologues qui s’intéressaient à l’Aigle Royal, Aquila chrysaetos chrysaetos, sur le versant nord de la chaine des Pyrénées, de partager leurs connaissances et d’échanger leurs données sur un site internet comme ils le faisaient au cours de leurs rencontres annuelles.
Après avoir collecté et mis en ligne les observations et les travaux des divers participants, il est apparu intéressant de compléter cette petite base de données à l’aide d’articles disponibles sur le Web.
Parti d’une recherche sur les études de nos voisins espagnols sur les Aigles royaux du versant sud des Pyrénées, le recueil des données s’est appliqué à l’ensemble de la Péninsule espagnole et donc à la sous-espèce voisine Aquila chrysaetos homeyeri.
Le continent Africain nous attendait avec les recherches de certains de nos illustres membres et la surprise d’y trouver des populations sédentaires.
La lecture des articles concernant ce rapace emblématique du Mexique nous a conduit à traverser l’Océan Atlantique pour aller à la rencontre des Aigles royaux du Nouveau Monde, Aquila chrysaetos canadensis.
Il n’y avait qu’à suivre les mouvements migratoires de ces oiseaux pour traverser les Etats Unis et rejoindre les contrées nordiques du Canada.
Le retour vers l’Ancien Monde se fera à la rencontre de la population Ecossaise et de la réintroduction, à partir de ses jeunes oiseaux, en Irlande.
Les zones nordiques des pays Scandinaves avec leurs populations de rennes, ouvriront de nouvelles problématiques alors qu’un retour vers la zone méditerranéenne nous fera rencontrer des populations insulaires et d’autres alpines.
Cette population alpine est, actuellement, en cours de recueil de données.
Certains articles concernant la biologie de l’Aigle royal ont été classés dans des rubriques spécifiques dont la richesse (Toxicologie et Génétique en particulier) représente l’intérêt des chercheurs de tous les pays.
L’ensemble des 140 articles, actuels, offre une traduction des sommaires et un lien vers le site où l’article est téléchargeable ou lisible sans difficulté.
© Jacques Bouillerce